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Le corps retrouvé dans un sac de sport identifié comme celui d'une femme JA

Apr 12, 2024

SAN FRANCISCO — Le 13 août vers 19 h 24, des policiers de San Francisco affectés à la gare de Richmond se sont rendus au Golden Gate Park, près de l'intersection de Fulton Street et de la 22e Avenue, suite à un rapport faisant état d'une personne décédée dans un sac polochon.

Un témoin a déclaré aux policiers qu'ils avaient localisé la femme adulte inconsciente et qu'ils avaient appelé la police. Les policiers ont convoqué des médecins sur place. Les ambulanciers paramédicaux des pompiers de San Francisco sont intervenus et la victime a été déclarée décédée sur les lieux.

Le médecin légiste du comté de San Francisco a déclaré la mort suspecte et a identifié la femme comme étant Kelly Koike, 37 ans, de San Francisco, également connue sous le nom de Kelly Brock. En raison de la nature suspecte du décès, les enquêteurs du SFPD Homicide Detail se sont rendus sur les lieux et mènent l'enquête. Aucune arrestation n'a été effectuée et l'enquête reste ouverte.

Toute personne ayant des informations est priée d'appeler la ligne de dénonciation 24 heures sur 24 du SFPD au (415) 575-4444 ou d'envoyer un pourboire par SMS au TIP411 et de commencer le message texte par « SFPD ». Vous pouvez rester anonyme.

KGO-TV s'est entretenu avec la mère de la femme, Roya Koike, le 14 août dans la vallée de Castro, située de l'autre côté de la baie, dans le comté d'Alameda. Elle a cité les autorités qui lui auraient dit : « Hier, ils ont trouvé votre fille dans un sac polochon. Un promeneur de chien l’a trouvée.

Roya Koike a déclaré que sa fille vivait dans les rues de San Francisco et souffrait de maladie mentale. Elle a rappelé que Kelly avait toujours eu une passion pour le maquillage et le design, changeant même la couleur de ses yeux en blanc à un moment donné.

"Je sais qu'au fond d'elle, sans cette partie ici (montrant sa tête), c'est une bonne fille", a déclaré Koike, qui a partagé des photos de sa fille de jours meilleurs. "Elle est en désordre ici (montrant sa tête), mais elle a été tuée."

Koike a déclaré à NBC Bay Area que Kelly vivait dans la maison familiale à Castro Valley jusqu'à il y a environ quatre ans.

"Je ne pense pas que ce soit un crime de haine", a déclaré Koike. "Je sais qu'elle irait aux extrêmes à partir de rien… Je pense que c'est très probablement ce qui s'est passé."

Elle a déclaré que le médecin légiste lui avait dit qu'il n'y avait pas de sang ou autre indication immédiate de la cause du décès, mais que Kelly n'avait aucun vêtement sous la taille. Elle espérait en savoir plus une fois l’autopsie complète terminée.

"Elle était belle. 'Était', je n'arrive pas à y croire. "C'était", a déclaré Koike, ajoutant que sous le bel extérieur de sa fille, elle était tourmentée par la schizophrénie, le trouble bipolaire et plus encore.

Kelly a résisté aux médicaments et aux traitements, a déclaré sa mère, et a vécu dans la rue au cours des quatre dernières années, principalement juste à l'extérieur du palais de justice pour des raisons de commodité, car elle avait souvent des démêlés avec la justice.

Koike a appelé à davantage de soins de santé mentale obligatoires pour les personnes sans logement qui souffrent de graves maladies mentales, comme sa fille. En vertu de la loi actuelle, a-t-elle souligné, « si vous ne voulez pas participer, si vous ne pensez pas qu'il y a quelque chose qui ne va pas chez vous, alors vous ne pouvez pas les retenir ».